Achraf Hakimi : La signification de sa blessure pour le Maroc

L’inquiétude est grande à Paris comme à Rabat. Le latéral international marocain Achraf
Hakimi a quitté le Parc des Princes sur des béquilles et avec une botte de protection, après
avoir été victime d’une grave blessure à la cheville lors du choc entre le Paris Saint-Germain
et le Bayern Munich, mardi soir, en Ligue des champions.

L’incident s’est produit dans le temps additionnel de la première période, à la suite d’un tacle
violent du Bavarois Luis Díaz, immédiatement expulsé par l’arbitre. Touché et en larmes,
Hakimi n’a pas pu poursuivre la rencontre, avant de regagner le vestiaire sous les
applaudissements du public parisien, conscient de la gravité du moment.

Selon plusieurs médias français, les premiers examens évoquent une indisponibilité estimée
entre six et huit semaines, en attendant les résultats des examens approfondis prévus dans les
prochaines heures. Un verdict qui pourrait sérieusement compromettre la participation du
Marocain à la Coupe d’Afrique des nations, programmée dans moins de deux mois.

Pour le Paris Saint-Germain, cette blessure représente un coup dur supplémentaire, alors que
Luis Enrique comptait sur le dynamisme et la régularité de son latéral droit pour les échéances
européennes à venir. Côté marocain, le sélectionneur Walid Regragui suit la situation de très
près : Hakimi demeure une pièce maîtresse de son dispositif, symbole d’une génération
ambitieuse qui rêve d’aller au bout de la CAN.

Si la durée d’indisponibilité venait à se confirmer, le Maroc perdrait plus qu’un simple joueur
: il perdrait son moteur sur le flanc droit, son leader silencieux, et l’un des éléments les plus
expérimentés du groupe.

Pour l’heure, le staff médical du PSG reste prudent. De nouveaux examens permettront de
préciser la nature exacte de la blessure, mais l’ombre d’un forfait pour la CAN plane déjà sur
le camp marocain.

Et une question, lourde d’émotion, traverse désormais les esprits :
Hakimi manquera-t-il la CAN ?