Photo : Paris Saint-Germain (@PSG_inside)/X
Le 27 septembre, France Football a dévoilé les détails du scrutin du Ballon d’Or 2025. Si Ousmane Dembélé a été sacré, devant Lamine Yamal et Kylian Mbappé, la sixième place d’Achraf Hakimi (484 points) a marqué l’histoire du football marocain. Mais un constat interpelle : l’Afrique, son continent, ne lui a pas accordé un soutien massif.
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Seuls deux votes africains pour la première place
Sur 22 journalistes africains appelés à voter, seuls deux ont placé Hakimi au sommet : le Maroc, par la plume de Mostafa Badri (Almountakhab), et le Gabon. Ces choix isolés traduisent davantage une reconnaissance individuelle qu’un plébiscite continental.
Un soutien limité dans le Top 5
Selon les chiffres publiés, 14 votants africains ont tout de même retenu Hakimi dans leur Top 5, signe d’une considération réelle pour son influence en club et en sélection. Mais cette reconnaissance reste « minimale », comparée à l’impact global du joueur, considéré comme l’un des meilleurs latéraux au monde.
L’abstention de certains pays
Plus marquant encore : certains votants africains – Angola, Guinée, Guinée équatoriale – ont choisi de l’écarter du Top 5. Pire, le Cap-Vert, l’Ouganda ou le Mozambique ne l’ont même pas intégré dans leur Top 10.
Une absence qui interroge sur la représentativité des votes et sur la perception continentale des joueurs africains évoluant en Europe.
Un vote mondial, mais pas africain
Ce paradoxe met en lumière une réalité complexe : Hakimi est reconnu et soutenu par une large partie du monde (Europe, Asie, Moyen-Orient), mais n’a pas trouvé dans l’Afrique un relais symbolique à la hauteur de son statut.
Son sixième rang final doit beaucoup aux votes extra-continentaux, qui ont mis en avant sa régularité avec le PSG et son rôle avec les Lions de l’Atlas.