
Burkina Faso 2-1 Guinée équatoriale
Le match avait pourtant mal commencé pour le Nzalang Nacional de la Guinée signant un comeback mémorable. À la 50e minute, Basilio Ndong écopait d’un carton rouge direct pour une faute grossière sur Bertrand Traoré, le capitaine des Étalons du Burkina Faso. En supériorité numérique, le Burkina Faso dominait largement la possession et multipliait les occasions, mais butait sur une défense équato-guinéenne héroïque et un Jesús Owono inspiré dans les cages.
Contre le cours du jeu, c’est la Guinée Équatoriale qui ouvrait le score à la 85e minute. Sur un corner bien tiré, Marvin Anieboh surgissait au premier poteau pour placer une tête imparable et surprendre Hervé Koffi (1-0). Un mais qui semblait sceller le hold-up parfait d’une équipe diminuée mais ultra-résistante.
Mais les Étalons du Burkina Faso, portés par un acquis public à leur cause, ne lâchaient rien. Entré en jeu, Georgi Minoungou égalisait à la 90e+5 minute (1-1). Puis, dans un ultime assaut, Edmond Tapsoba, le roc de la défense burkinabè, catapultait une tête victorieuse sur un centre millimétré à la 90e+8 (2-1). Explosion de joie sur le banc et dans les tribunes : le Burkina Faso renversait la situation dans l’espace de trois minutes folles.
Cette victoire permet aux Étalons du Burkina Faso de prendre seuls la tête du Groupe E en attendant le match Algérie-Soudan.
Pour la Guinée Équatoriale, la défaite est cruelle : malgré un énorme cœur et une organisation sans faille, les hommes de Juan Micha se répartissent bredouilles et devront vite se remobiliser.