Cotonou, trois jours pour penser et bâtir autrement le football africain
- Hilary Christelle Tolo Kpadonou
- 3 days ago
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Trois jours de réflexion, d’échanges et de regards croisés sur les défis de la gestion du football africain.
À Cotonou les 2,3, et 4 juin 2025 plus de vingt secrétaires généraux et responsables financiers des fédérations nationales venues des pays francophones, et quelques un venus des pays anglophones et lusophones ont répondu présent à l’appel de la Confédération africaine de football (CAF). Objectif : renforcer les capacités de ces derniers en matière de bonne gouvernance, en particulier financière.

Au terme de ce rendez-vous intense riche en apprentissage, partage d’expérience et travaux pratiques basés sur les cas réels, les différents participants sont sortis très bien aguerris. Une dynamique nouvelle où la rigueur administrative devient donc aussi stratégique que la performance sportive.
Philippe Tchere, Directeur Exécutif de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines de football Zone B (UFOA B) s’est exprimé sur les retombées des travaux et s’est dit marqué par la qualité des échanges.
« Le bilan est vraiment positif, mais surtout très constructifs. C’est plus de vingt fédérations qui ont pris part à cet exercice collectif. Et le niveau des discussions prouve que la CAF est aujourd’hui dans une autre dynamique. Nous avons appris beaucoup de choses que nous allons implémenter dans nos différentes zones et fédérations. Cela permettra à chacun d’être performant dans ses activités administratives.»

A Cotonou, il n’a pas été seulement question de principes théoriques, mais d’outils concrets, de cas pratiques, de réflexions adaptées à la réalité quotidienne que vivent chacune des fédérations et associations membre de l’instance de la de gestion du sport roi africain.« Nous avons appris énormément, poursuit Philippe Tchere. Et surtout, nous repartons avec des plans d’action concrets à suivre dans les prochains mois. »
Ce séminaire n’était donc pas une simple formation, c’était plutôt un espace d’échange, où les savoirs et les expériences se sont confrontés, où les fédérations dialoguent.
« Le travail a été collaboratif du début à la fin. Et c’est ce qui en fait la richesse. Chacun repart avec de quoi améliorer ses pratiques, mais aussi avec des connexions nouvelles à entretenir. »
« Il faut échanger, il faut garder le contact » insiste Tchere. « C’est par le partage que nous pouvons vraiment progresser. Nous n’avons pas attendu ce séminaire pour mettre en œuvre la stratégie de la CAF. Nous avons déjà des piliers solides, et les fédérations elles-mêmes ont salué la qualité de la collaboration avec notre bureau régional. »

Sur le plan de la gouvernance financière, domaine souvent sensible et scruté, la zone Ouest B affiche même des signaux au vert : « Jusqu’à présent, je n’ai enregistré aucune situation négative. Ce n’est pas anodin. Cela montre que les mécanismes mis en place fonctionnent. »