Derby de Casablanca : le feu est de retour au Mohammed-V

L’effervescence s’empare une nouvelle fois de Casablanca. Ce mercredi soir, à partir de 20h (GMT+1), le mythique stade Mohammed-V vibrera au rythme du derby entre le Wydad et le Raja, match en retard de la 5ᵉ journée de la Botola Pro. Une affiche toujours attendue, symbole de passion, de rivalité et d’identité dans la capitale économique du Royaume.

Après plusieurs confrontations disputées à huis clos, les supporters des deux camps retrouveront enfin les travées du “Donor”, promettant une ambiance électrique et des tribunes bouillonnantes. Rouge contre Vert, ferveur contre ferveur : la ville entière s’apprête à retenir son souffle.

Le Wydad aborde cette rencontre avec l’ambition de recoller au peloton de tête. Troisièmes au classement avec 10 points récoltés en quatre sorties (trois victoires et un nul), les hommes du club rouge disposent encore de deux matches en retard. Une victoire ce soir leur permettrait de relancer pleinement leur dynamique et de rappeler qu’ils demeurent de sérieux candidats au titre.

En face, le Raja se présente dans la peau d’un dauphin solide, deuxième avec 11 points. Invaincus depuis le début de la saison (trois victoires, deux nuls), les Verts entendent prolonger leur bonne série et affirmer leur statut de prétendant crédible à la couronne nationale. Sous la houlette de leur staff, le groupe rajaoui affiche une sérénité nouvelle et une cohésion qui nourrissent les espoirs d’un grand coup à Casablanca.

Au-delà des chiffres, ce derby reste avant tout une affaire de fierté et d’émotions. Chaque duel, chaque ballon disputé devient un symbole. L’histoire commune entre les deux clubs dépasse le simple cadre sportif : elle raconte la ferveur populaire d’une ville et d’un pays entier.

Avant le coup de sifflet de Mr El Baroudi, Arbitre de la rencontre, le Derby s’ets disputé entre les “Clashs” des Resaux Sociaux et dans les Cafés et Quartiers de Casa.

Ce soir encore, le spectacle promet d’être total, sur le terrain comme dans les gradins. Casablanca retient son souffle : le derby est de retour, et rien d’autre n’existe.