Le Wydad s’incline face à Al-Aïn et quitte le Mondial la tête basse avec 0 Points

Le Wydad de Casablanca a clôturé sa participation à la Coupe du monde des clubs 2025 sur une nouvelle défaite, cette fois contre Al-Aïn des Émirats arabes unis (2-1), jeudi soir à Washington, dans le cadre de la troisième journée du groupe G. Avec zéro point en trois matchs, les Rouges quittent la compétition dès la phase de groupes, sans parvenir à inscrire la moindre victoire.

Le début de rencontre laissait pourtant entrevoir un autre scénario. Dès la 4e minute, le Congolais Cassius Mailula ouvrait le score pour le WAC, concluant une action rapide dans la surface. Les supporters marocains présents au stade Audi Field pouvaient y croire, mais cet espoir n’a pas duré.

Juste avant la pause, Al-Aïn a bénéficié d’un penalty consécutif à une faute de marquage. L’attaquant togolais Laba Kodjo s’est chargé de le transformer avec autorité à la 45+1e minute. Tout était à refaire pour les hommes de Casablanca, bousculés mentalement.

Au retour des vestiaires, le club émirati a pris l’ascendant, profitant du manque de concentration dans les lignes wydadies. À la 50e minute, l’international paraguayen Alejandro Romero Gamarra, surnommé “Kaku”, a inscrit le deuxième but d’une frappe placée, scellant pratiquement le sort du match.

Le Wydad a tenté de réagir, mais sans tranchant ni efficacité dans les trente derniers mètres. Les changements opérés n’ont pas suffi à renverser la tendance. Le manque de cohésion, conjugué à l’impact psychologique de la récente blessure de l’entraîneur Mohamed Amine Benhachem, a pesé lourd dans la balance.

Dans l’autre rencontre du groupe, Manchester City a dominé la Juventus (5-2), terminant en tête avec 9 points devant la Vieille Dame (6 points). Al-Aïn termine 3e avec 3 unités, tandis que le WAC ferme la marche, sans point, avec seulement deux buts marqués et six encaissés.

Ce revers marque une nouvelle désillusion pour le représentant du football marocain, qui n’a pas su répondre présent au rendez-vous mondial. Il faudra désormais tourner la page rapidement et se concentrer sur les échéances nationales et continentales à venir, dans un contexte où les attentes restent élevées.