Match Day Maroc-Mali : Sifflets, frustration et calculatrice

Match Day Maroc-Mali : Sifflets, frustration et calculatrice

Photo : Fédération Royale Marocaine de Football

Match Day Maroc-Mali : Sifflets, frustration et calculatrice

Coup de sifflet final au stade Moulay Abdellah de Rabat : Maroc 1 – 1 Mali.

Un match nul décevant, accueilli par des sifflets nourris des gradins à la sortie des vestiaires. Place à la calculatrice.

Comme dans la routine de ma couverture de la CAN, badge d’accréditation média autour du cou, j’ai pris le train en direction du stade Moulay Abdellah. J’y suis allé un peu plus tôt que lors du match d’ouverture, histoire d’éviter la foule des supporters à l’approche de ce deuxième choc face au Mali dans le groupe A.

L’objectif de Walid Regragui et de ses troupes était clair : la victoire, pour garantir la qualification et s’installer en tête du groupe. Personnellement, j’avais des craintes, surtout si le Maroc ne devait pas reproduire la même prestation que face aux Comores.

Dès 16h30, le chaos régnait déjà à l’entrée médias. Des dizaines de journalistes avaient fait le déplacement très tôt pour couvrir cette rencontre. La CAF avait mis en œuvre un dispositif conséquent pour gérer cette affluence médiatique exceptionnelle autour des matchs de l’équipe nationale marocaine lors de cette CAN 2025.

Après une longue file d’attente, nous avons finalement pris place au centre média du stade. Une atmosphère presque familiale y régnait entre confrères venus de tout le continent : on échange, on filme, on réalise des interviews… et surtout, on recharge les batteries en prévision d’une longue soirée.

 

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Une soirée qui ne s’est pas déroulée comme nous l’espérions, nous les Marocains. Même si, en tribune presse, il fallait garder nos émotions sous contrôle, le stress était bien présent. Le sentiment d’appartenance aussi. Pendant les 90 minutes, puis le temps additionnel, la tension ne nous a pas quittés.

Pour être honnête, je suis resté debout durant les vingt dernières minutes. Impossible de garder mon sang-froid. Le Maroc a mal joué. Plusieurs choix du coach sont restés incompréhensibles. Et au final, ce résultat au goût amer nous plonge dans une sphère de calculs : si jamais le prochain match n’est pas gagné, jouera-t-on à Casablanca ?

Certes, la qualification pour le prochain tour est quasiment assurée avec quatre points et une première place du groupe A. Mais le ressenti général n’est pas rassurant pour la suite du tournoi, nous qui visons encore un autre Match Day à raconter le 18 janvier prochain.

Rendez-vous dimanche prochain pour Maroc – Zambie.

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