Ligue des Champions Féminine de la CAF
La phase de groupes des qualifications de la Ligue des Champions Féminine CAF, zone UFOA B, s’est achevée à Yamoussoukro. Le directeur du développement du football de l’UFOA B et membre du groupe technique, Adama Guira a dressé un bilan technique qui met en lumière les forces et les faiblesses des équipes engagées.
Des chiffres qui parlent
Neuf matches ont été disputés pour un total de 27 buts inscrits, soit une moyenne de trois buts par rencontre. Bayelsa Queens du Nigeria s’impose comme la meilleure attaque avec neuf réalisations, tandis que l’ASEC Mimosas d’Abidjan affiche la meilleure défense, un seul mais encaissé. Ces statistiques traduisent l’équilibre entre puissance offensive et organisation défensive qui a marqué la compétition.
Bayelsa Queens en patronnes
L’analyse a d’abord insisté sur la maturité et la maîtrise du champion du Nigeria. « Bayelsa est un cran au-dessus des autres formations, tant individuellement que collectivement. Le 4-3-3 bien en place, avec un numéro 12 comme plaque tournante au milieu et des couloirs offensifs très tranchants, en fait une équipe solide et complète », a-t-il souligné.
Police Ladies, talent individuel et flexibilité
Adama a ensuite évoqué Police Ladies du Ghana, comme un collectif porté par des individualités fortes : « C’est une équipe plus individuelle que collective, avec des joueuses techniquement très douées. Elle a alterné le 4-3-3 et le 4-4-2, en affichant une flexibilité tactique intéressante. » Cette diversité dans le jeu leur a permis de se siffler en demi-finales.
L’ASEC et la force du collectif
L’ASEC Mimosas a quant à elle impressionné par sa rigueur : « C’est un collectif difficile à déstabiliser, avec peu de failles. Même si l’ailière Abibou s’est démarquée, c’est surtout la cohésion d’ensemble qui constitue la principale force de l’équipe » , at-il indiqué.
Sam Nelly, Asko et USFA
Sam Nelly du Bénin s’est montrée très dépendante de son numéro 10, Romaine Gandonou, auteure de deux buts, exploitée dans un jeu direct basé sur la vitesse. L’Asko du Togo, malgré de bonnes intentions offensives, a souffert de désorganisation défensive. L’USFA du Burkina Faso a, pour sa part, alterné le bon et le moins bon : solide face à l’AS Garde du Niger, puis nettement dominée par l’ASEC.
Deux demi-finales prometteuses
Au terme de cette analyse, l’observateur a mis en avant la qualité des affiches à venir : « Nous aurons deux demi-finales très équilibrées et alléchantes : l’ASEC Mimosas face à Police Ladies, et Bayelsa Queens contre l’USFA. Cette compétition est agréable à suivre et confirmer les progrès du football féminin dans la zone. »
Avec ces confrontations, l’UFOA-B s’apprête à désigner ses finalistes et à confirmer la montée en puissance du football féminin ouest-africain.
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